Folie, solitude
Folie
son odeur est loin d'être une planche,
elle monte se frictionne comme une avalanche,
et son déboulement efface tout événement,
plus rien ne reste ,
l'absence a pris place,
et le sommeil des anges
résonnent ,loin de l'antre
folle et désinvolte ,
frivole et morose,
la folie sonna
Solitude
Je me plais ainsi depuis une très longue période,
De tout temps, ma compagne vous le dirait et le dira encore,
Malgré sa patience envers mon personnage.
Dans les rues, l'évasion, aucune vie ne me sourit,
Je ne puis rester placide longtemps et transforme dorénavant
Ma figure d'un air impassible.
Pourtant il est dans mes pensées le souvenir
d'un être Aimé et que l'amour, un jour, me rendrait, pareil
à un homme qui déploie le sourire aux lèvre humides, celui
de la joie de pouvoir dire à ma compagne :
"tu vois! Tu n'auras nullement à craindre, je suis avec toi
Et je te présente à elle, elle aussi t'as croisée un soir. Ne lui
Montre pas le jaloux, ni le désespoir, ce moment rassemble
Une histoire, non un hasard"
Nous trois, décidés à nous confier, et à déclarer nos émois
Qui parcourent un halo de nacre
Au fonds d'un cristal où vibre une harpe.
L'oubli de ma compagne peu à peu,
De plus en plus confiant à un renouveau,
Une aube qui relève la tombe du crépuscule,
Un courant impétueux se brise sur la falaise,
Terrible gifle qui perturbe le noble chrysanthème,
La fleur de ma tendre et simple nature,
L'amour allonge son pied,
Alors, sans hésiter, aux oubliettes,
J'en crèverais de ne pas m'y jeter
Avec une humble sérénité.
A ce grand jour, ma compagne m'a supplié
De la quitter pour vivre, de son côté,
Avec celle qu'elle attendait, à vrai dire,
bien désespérée de ne jamais pouvoir l'aimer.
Nous avons rejoint, ma compagne et moi,
Chacun notre destinée et l'orgueil
De ne plus jamais nous recroiser.